Dépisté positif – ET APRES ?!

Témoignage d’un personne dépistée positive au COVID 19 suite à un test sérologique :

« J’ai 75 ans dans quelques jours. T2, HTA, AVC/AIT, etc… Bref, tout ce qu’il faut.

Depuis le début que l’on parle de Coronavirus en France, d’infection pulmonaire grave – SRA – et de virus, de l’origine, de risques d’abord nuls, puis minimisés, puis augmentés, pour passer d’épidémie à pandémie, je me suis senti concerné au regard des facteurs aggravants dont quelques-uns m’accompagnent tous les instants depuis quelques années. Et ne risquent pas de me quitter ces prochaines années, si…

Puis les choses se sont précipitées début mars, puis tout au long du mois, maintenant avril, puis mai, etc., la spirale sans fin.

Le 12 mars, nous avons assisté, mon épouse et moi, à un spectacle de cabaret : 300 personnes dans la salle et la dernière représentation avant fermeture en raison du Coronavirus.

Dès lors l’inquiétude a monté chez moi compte tenu des facteurs de risques embarqués et des messages délivrés par les plus hautes autorités de l’Etat : Premier Ministre, Ministre de la Santé et Président de la République en tête. Puis les premiers décès, puis d’autres, beaucoup d’autres, beaucoup de trop.

Angoisse.

L’Oise, Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Région Parisienne, etc, etc… Des messages aussi contradictoires qu’affolants, qui sont délivrés à longueur de journée tous plus inquiétants les uns que les autres. Pas de matériels, pas de lits, pas de structures d’accueil dans les hôpitaux, pas de protections, j’en passe et des meilleures. Bref la débandade alors que les mensonges de nos dirigeants se multiplient.

Vers le 15 mars, j’ai demandé à mon médecin si je pouvais venir à son cabinet pour le rappel du vaccin contre le pneumocoque et le renouvellement de mon ordonnance et SURTOUT parler du COVID.

Réponse : non, le cabinet est fermé.

Un choc. Le vaccin j’aurais pû le faire moi-même, habitude des injections, mais pas le certifier. L’ordonnance, pas de problème, le pharmacien a eu des autorisations.

COVID : pas de discussion.

Tout le monde parle de dépistages, mais personne ne dit qui sera dépisté ni comment, ni quand, ni où. Des tests ? Lesquels ? Il n’y en aura pas assez pour tout le monde, comme les masques, etc…

Puis dans la nuit du 21 au 22 mars, mon épouse a ressenti des symptômes : nausée, légers maux de tête. Le matin : plus de goût, plus d’odorat. Appel au médecin. Réponse : vous avez certainement été en contact avec une personne infectée. Résultat : doliprane et rester à la maison. Si difficultés respiratoires et forte fièvre, appelez le 15. Quant à moi, pareil 24 heures après. Ou peut être avant sans le savoir.

Confinement, informations, aucun contact de la part des autorités, rien, le néant. Tous abandonnés et livrés à eux-mêmes, aucun plan de prévention, etc…

Beaucoup de paroles et pas d’actes, surtout envers les personnes âgées, vulnérables, malades chroniques. Rien.

RDV avec mon médecin le 15 avril, à sa demande, pour le suivi médical et le vaccin. Là, j’ai demandé une ordonnance pour un test sanguin en laboratoire COVID.

Test le lendemain, résultat 4 heures après : positif IgM et IgG, contact récent avec le virus. Catastrophe. Çà veut dire quoi ? Contaminé ? Et tout le reste. Appel au labo et au médecin : ça veut dire quoi ? Vous avez été au contact, le fait qu’il y ait des anticorps assure une immunité à 99 %, mais attention portez un masque et restez chez vous autant que possible. Je pose la question d’un traitement, réponse : il n’y a rien, il n’y en a pas. Chloroquine ? Vous rigolez… Attention à la fièvre et aux problèmes respiratoires. Sinon le 15.

C’est à ce moment que j’ai senti le sol se dérober sous mes pieds. Ce que je supposais depuis le début c’est révélé exact : la science, la médecine, nos savants, médecins, etc, ne savent rien, chacun a sa théorie souvent contradictoire de l’autre. Encore le néant.

Et nous dans tout ça, nous sommes les clients potentiels d’hôpitaux au bord de la rupture. Les infos allemandes ont diffusé un reportage en Alsace sur le Covid et disent que les malades arrivant dans les hôpitaux sont triés à l’arrivée selon qu’ils vont être ou non soignés. Imaginez les dégâts chez les personnes potentiellement à risques. Je croyais de moins en moins en l’immunité.

Trois jours après, conférence de presse du Premier Ministre, du Ministre de la Santé, du DGS en présence du Pr Ader qui aborde la question de l’immunité en présence d’anticorps. Réponse : personne n’en sait rien, aucune certitude, aucun recul, et tout le reste du même genre. Replongée dans le doute, l’angoisse, l’appréhension, l’attente. Puis Internet pour se rassurer. Mais où, à qui faire confiance. Le plus dur c’est la nuit : penser, penser, penser…  Pas dormir, appréhender quelque chose. Le sentiment d’abandon grandit, la révolte intérieure se manifeste et s’amplifie chaque nuit. Des promesses de tests généralisés, des protections, des promesses.

Avec qui pouvoir en parler ? Le corps médical, manifestement n’en sait pas plus non plus. Je suis persuadé que c’est maintenant qu’il faudrait faire quelque chose, mais quoi ? Nouveaux tests au moins pour déterminer si le virus est présent, actif, non actif.

Rien n’est fait. On sait qu’il y a des personnes à haut risque, RIEN. Mon pharmacien m’a donné quelques masques. Avant de les récupérer, je lui ai dit que j’avais fait le test et je lui ai demandé si je pouvais rentrer dans son officine. Réponse : non, n’entrez pas,  restez à l’extérieur je vous les passerai.

J’avais rdv avec mon cardio le 21 avril, par précaution je l’ai appelé et dit que j’avais fait le test et donné le résultat. Rappelez. Je pense qu’au moment du déconfinement toutes les personnes testées positives seront obligées, alors, de coudre un signe sur leurs habits de manière à les distinguer des autres. Réponse : Non non non ne venez pas au cabinet , trop risqué, nous reportons à juillet

En parler à quelqu’un dans mon cas m’aiderait, mais à qui ? M’adresser à une structure quelconque pour savoir, mais où ? Juste désemparé. « 

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