Région

Grand-Est

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

En France, le 4 mars 2002, la loi dite « Loi Kouchner » reconnaît deux types de droits à la personne malade : les droits individuels et les droits collectifs. Elle traduit l’idée de rendre le patient acteur de sa santé. En Europe, la même année, Active Citizenship Network, association de citoyens européens, rédige une Charte européenne des droits des patients. Cette dernière proclame 14 droits qui visent à garantir à chacun « un niveau élevé de protection de la santé humaine ».
Comme chaque année, le 18 avril, date officielle de la « Journée européenne des droits en santé », France Assos Santé Grand Est se mobilise pour informer et sensibiliser tous les acteurs de la santé (grand public, professionnels de santé, associations, etc.) sur les droits des usagers et en particulier sur les représentants des usagers, leurs missions et la façon dont ils peuvent être saisis.

Les actions en région : à vous de jouer !

France Assos Santé Grand Est promeut et accompagne également l’ensemble des acteurs en santé souhaitant organiser des manifestations auprès du grand public, dans le cadre de cette journée.
En 2024, la période, en région Grand Est, s’étalera du 18 avril au 18 mai et sera l’occasion d’aborder les différents droits en santé. Cette année, avec les Jeux Olympiques organisés en France, un focus particulier peut être fait sur la prévention. Cela peut être l’occasion dans les établissements de santé de :

  • développer les messages de prévention ou d’élaborer des partenariats avec des associations ;
  • présenter les droits des patients ;
  • promouvoir les représentants des usagers et les commissions des usagers ;
  • développer le projet des usagers ;
  • etc…

La liste n’est pas exhaustive. A vous de trouver, le projet qui sera pertinent de développer au sein de votre établissement.

Quels types d'évènements peuvent être organisés dans les établissements ?

Après avoir eu la validation de l’établissement et de la commission des usagers, différentes actions sont possibles :

  • Point d’information ou stand d’information autour de notions clés citées ci-dessus et animés par les bénévoles et les professionnels qui le souhaitent. Leur principale mission sera de répondre aux questions des malades, des visiteurs et du personnel de l’établissement.
  • Temps d’échanges ou Café-santé autour du thème que vous aurez défini
  • Conférence autour d’un thème que vous aurez choisi. Les possibilités sont vastes et limitées par les seuls organisateurs. Cela permet de transmettre de l’information et d’échanger.
  • Inauguration : moment clés, festifs, permettant d’inviter largement et mettre en valeur un lieu, un projet, une action à destination des usagers
  • Exposition : qui pourrait mettre en avant le résultat d’une action ou d’un projet par exemple.
  • etc…

Laissez libre cours à votre imagination, pour innover dans les actions que vous mettrez en place.

Quelle thématique est-il possible de mettre en place ?

La thématique de la JEDS est à définir conjointement entre RU et représentants de l’établissement au moment de la CDU. La thématique doit répondre, si possible, à un besoin identifié au sein de l’établissement et/ou répondre à des attentes des usagers et leurs proches.

Voici quelques exemples de thématique à développer :

  • Prévention
  • Directives anticipées
  • Personne de confiance
  • Expression des usagers : comment valoriser leur retour, …
  • Les actions d’amélioration
  • Les différents droits en santé
  • La bienveillance, bientraitance
  • Présentation des missions de la CDU, des représentants des usagers
  • etc…

Pour vous accompagner dans votre démarche, France Assos Santé Grand Est organise un temps d’information et deux cafés-méthodo, tous les trois, en visioconférence afin de mieux savoir comment mettre en place une action ? comment animer les actions auprès des usagers ? etc…

Réunion d’information

Jeudi 14 mars 2024
14h à 14h45
en visioconférence

1er Café-méthodo 

Jeudi 14 mars 2024

14h45 – 16h00
en visioconférence

2ème Café-méthodo 

Jeudi 4 avril 2024

14h00 – 16h00
en visioconférence

Les outils et ressources disponibles

Différentes ressources existent en fonction des thématiques abordées : des outils papier (flyers, affiches, carte, dépliants, fiches pratiques, guides, etc…), mais également outils numériques tels que des clips vidéo, des webinaires, des interventions vidéos, etc…
France Assos Santé Grand Est met à votre disposition plusieurs documents pouvant être commandés auprès de nos services ou téléchargés :

Pour cela, vous pouvez renseigner le bon de commande suivant (réserver aux RU et établissements du Grand-Est)

Bon de commande "Outils JEDS 2024"

Vous souhaitez être accompagné, commander de la documentation, promouvoir vos actions, … ou tout simplement connaître les actions mises en place ; vous pouvez nous contacter :

Contact JEDS 2024 :
Samira BOUDOUAZ
sboudouaz@france-assos-sante.org – 03 90 23 03 95

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Le nouveau catalogue de la formation 2024 est en ligne.

Le nouveau catalogue national 2024 avec l’ensemble des formations à destination des bénévoles de nos associations adhérentes et des représentants des usagers est en ligne.

Les ambitions de la formation, tant au niveau des acteurs, que des RU, sont de les accompagner dans leur-s engagement-s, les former et augmenter leurs compétences et leur capacité à agir dans les instances où ils sont nommés. Cela est d’autant plus important, que la transformation du système de santé liée aux enjeux actuels (manque de professionnels, déserts médicaux, ambulatoire, e-santé,) ces dernières années s’accélèrent.
De plus, cela rejoint les ambitions de notre nouveau plan stratégique 2023-2026. Les formations viennent également soutenir les orientations validées et portées par notre réseau.

Suite à l’enquête nationale 2023 faites auprès des RU et le recueil de leurs besoins en région Grand Est, France Assos Santé Grand Est propose une offre de formation en 2024 qui se regroupe autour de 6 grands chapitres :

  • Défendre les droits
  • Porter la parole
  • Accompagner
  • RU en Avant : la formation de base
  • Les RU en établissements de Santé et/ou instances territoriales de Santé
  • RU en instances territoriales et de santé publique

Défendre les droits

2024 - Formation - Défendre les droits des usagers en fin de vie

Défendre les droits des usagers en fin de vie

L’objectif de cette journée de formation sera d’identifier le contexte social et législatif qui encadre la fin de vie, et de connaître les droits des usagers en fin de vie, et voir comment faire face à une plainte ou une réclamation

2024 - Formation - Identifier les enjeux éthiques de la représentation des usagers

Identifier les enjeux éthiques de la représentation des usagers

L’objectif de cette journée est de définir la démarche et les principes éthique en santé, de prendre conscience des paradigmes du soin qui traversent le système de santé aujourd’hui et d’identifier les finalités des espaces et comités d’éthique et les contributions possibles.

2024 - Formation - Défendre et promouvoir l’accès aux soins

Défendre et promouvoir l’accès aux soins

Cette formation a pour objectif d’identifier les obstacles à l’accès aux soins et leurs causes, pour les usagers, de distinguer les notions d’accès, d’accessibilité, de recours, de connaître les programmes et construire des arguments en faveur de l’accès aux soins pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.

2024 - Formation - Défendre les droits des usagers dans le secteur sanitaire et médico-social

Défendre les droits des usagers du médico-social et du sanitaire

Cette formation a pour objectif de situer les droits des usagers et des résidents dans leurs contextes respectifs, d’identifier les principaux droits des usagers, leurs points communs et leurs différences dans les deux champs et enfin d’identifier les principales procédures et outils qui permettent de faire respecter les droits dans les deux champs.

Porter la parole

2024 - Formation - Recueillir l’expression des usagers

Recueillir l’expression des usagers

Cette formation a pour objectif de faire entendre les besoins des usagers, d’identifier les méthodes, les outils et les limites permettant de faire émerger la parole des usagers de veiller à leur bonne utilisation.

2024 - Formation - Prendre la parole

Prendre la parole au nom des usagers

Cette formation a pour objectif de préparer sa prise de parole en tenant compte des enjeux de l’intervention et du contexte, de savoir se positionner dans le cadre d’un échange public, de mobiliser les bonnes ressources pour élaborer et soutenir une position et enfin d’adapter ses interventions selon les objectifs

2024 - Formation - Ecouter les usagers

Ecouter les usagers

Cette formation a pour objectif d’appliquer les principes de l’écoute active et bienveillante et de bien connaitre le cadre de son intervention et ses limites. Exemples : permanence téléphonique, visite à l’hôpital, écoute écrite, animation de groupes de parole informels, accompagnement en médiation, …

Accompagner

2024 - Formation - Identifier les nouvelles formes d’engagement

Identifier les nouvelles formes d’engagement

Cette formation a pour objectif de connaître les différentes formes d‘engagement et de comprendre la plus-value des approches participatives et représentatives.

ETP

Pratiquer l’éducation thérapeutique du patient (ETP)

Cette formation certifiante de 40h a pour objectif de pouvoir intervenir dans un programme d’ETP, d’en connaître le cadre législatif et de cerner les enjeux. Elle permettra d’identifier les différents domaines d’influence sur la santé des personnes et leur vécu de la maladie et de participer activement aux programmes d’ETP de sa phase de diagnostic de besoin à sa phase d’évaluation.

RU en Avant : la formation de base

2023 - Formation - RUEA

RU, en avant !

Nouvellement nommé(e), cette formation est obligatoire pour les RU nommé(e)s après le 1er juillet 2016. La formation est une formation généraliste, qui s’adresse à tous les RU. Elle est donc adaptée aux besoins de tous les RU quelle que soit l’instance (CS, CPAM, CRSA, etc..)- Elle répond au cahier des charges du ministère de la Santé et a pour objectif de comprendre le système de santé et ses enjeux pour agir en faveur des usagers, d’identifier les principales composantes du mandat de représentation dans les différentes instances, de savoir élaborer et défendre des positions d’usagers dans une approche transversale et enfin de mobiliser les outils et ressources du RU pour agir collectivement.

Les RU en établissements de Santé et/ou instances territoriales de Santé

2023 - Formation - RU en Commission des Usagers

RU en Commission des usagers (CDU)

Cette formation a pour objectif de bien comprendre le fonctionnement de la Commission des usagers : son rôle, son fonctionnement, la place de chacun de ses membres, d’identifier les enjeux et ce que défend le RU

2024 - Formation - Se faire connaitre en tant que RU

Atelier en distanciel : Se faire connaître en tant que RU

2024 - Formation - Analyser les plaintes et réclamations

Analyser les plaintes et réclamations

Cette formation a pour objectif d’identifier le parcours d’une plainte ou réclamation dans un établissement de santé, de l’analyser la plainte du point de vue du RU, de connaître les différents niveaux de réponses à apporter et enfin d’utiliser la plainte pour améliorer la qualité.

2024 - Formation - Accompagner l’usager en médiation

Accompagner les usagers en médiation, niveau 1

Cette formation a pour objectif de définir ce qu’est la médiation et de saisir le rôle du RU dans l’accompagnement à la médiation. Elle permettra également coconstruire un guide d’entretien pour préparer l’usager à la médiation

2024 - Formation - Accompagner l’usager en médiation

Exploiter les résultats de la médiation, niveau 2

Cette formation a pour objectif d’analyser le compte rendu de médiation et de l’exploiter pour agir en Commission des usagers. Elle se fait dans la continuité de la formation « accompagner les usagers en médiation ».

2024 - Formation - Améliorer la qualité de l’information en établissement de santé (1)

Améliorer la qualité de l’information en établissement de santé

L’objectif de cette journée de formation sera d’identifier comment les représentants des usagers et les acteurs associatifs peuvent agir pour rendre accessible l’information pour la santé et l’autonomie des usagers.

2023 - Formation - RU en GHT

RU en Groupement hospitalier de territoire (GHT)

L’objectif de cette journée de formation sera de savoir se repérer dans un GHT et en comprendre ses missions, mais aussi de mieux comprendre le rôle du RU dans cette instance.

RU en instances territoriales et de santé publique

2023 - Formation - RU en Conseil Territorial de Santé

Atelier en distanciel : Représenter les usagers dans les territoires de proximité

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Nous avons le plaisir de vous présenter notre rapport d’activité 2023, validé lors de notre Assemblée Régionale du 10 avril 2024 : cliquez ici pour le télécharger

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Vos dossiers médicaux œuvrent pour la recherche, le saviez-vous ?
Nous entendons souvent dire que « les données sont le nouvel or noir », mais cette affirmation reste bien obscure quand on parle de nos données de santé. Pourtant, de nombreux établissements de santé se sont saisis du sujet. C’est ainsi que sont nés les « entrepôts de données de santé ». Ces structures servent à rassembler des données de santé, initialement générées par et pour le soin, qui peuvent être réutilisées par la suite. Cette réutilisation sert la recherche ou encore le pilotage des établissements, et ces entrepôts de données procurent un cadre technique, juridique et éthique approprié pour cela.

Quelle place pour les usagers ?
L’implication de représentants des usagers est primordiale, pour une information et un exercice des droits facilité concernant l’usage de ces données. Mais aussi pour participer à la gouvernance de ces structures, à l’échelle des établissements ou à travers des plateformes inter-régionales dédiées. C’est le cas avec la plateforme « PAISaGE » qui rassemble des établissements des régions Grand-Est et Bourgogne Franche-Comté.

Les délégations Bourgogne Franche-Comté et Grand-Est de France Assos Santé ont ainsi proposé un temps d’information et d’échange dédié, lundi 11 mars en visioconférence. Arthur DAUPHIN, chargé de mission numérique en santé à France Assos Santé, a animé ce webinaire pour donner aux acteurs associatifs du réseau, et en particulier aux RU, des clés de compréhension sur ces nouvelles structures et les nouvelles missions associées (cf. Fiche Mission « représenter les usagers en entrepôt de données de santé »).
Nous vous proposons de revivre ce moment à travers le replay ci-dessous.

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Cette commission du réseau a été programmée dans le contexte des discussions autour du projet de loi dite « asile et immigration », en cours au mois de décembre 2023. A ce stade, le texte prévoyait, dans sa version adoptée en Commission mixte paritaire, reprenant des propositions et ajouts du Sénat, un durcissement des conditions d’accès au regroupement familial, à certaines prestations sociales, au droit au séjour pour soins, etc.

France Assos Santé Grand Est s’est alors mobilisée afin de permettre aux acteurs associatifs du réseau d’être correctement informés sur les conséquences, directes et indirectes, désastreuses sur l’état de santé des personnes concernées mais aussi sur la santé publique.

Après la saisine du conseil constitutionnel par le Président ainsi que des députés et sénateurs, le texte de loi est révisé. La loi promulguée le 26 janvier 2024, est amputée de la quasi-totalité des articles et dispositions ajoutés par les sénateurs. La plupart des dispositions ont été censurées, car considérées comme cavaliers législatifs, c’est-à-dire sans aucun lien avec le projet de loi initialement déposé. Ce qui signifie donc qu’elles pourraient réapparaître dans des décrets ou projets de loi dédiés.

La loi entrée en vigueur en janvier 2024 est proche de la proposition initiale du gouvernement, rendue publique en février 2023. Rappelons que le texte avait à ce moment-là, suscité une vive inquiétude, chez les associations et juristes spécialisés en droits des étrangers, quant à ses répercussions, concernant notamment les conditions d’entrée, de séjours, d’asile et de sortie du territoire des ressortissants étrangers

Dans ce contexte il nous semble nécessaire de rester informés et vigilants.
Pour ce faire nous avons invité Mme Marie PRIQUELER (Directrice Migrations Santé Alsace) et Mme Juliette BABIN, (Chargée de mission Migrations Santé Alsace) pour une bonne information sur les différents statuts des personnes étrangères en France, leurs droits en santé et les conséquences des politiques menées actuellement.

De qui parlons-nous ?

L’exposé de Migrations Santé Alsace a débuté par une clarification des termes. En effet, de nombreux termes sont utilisés dans les médias, le langage courant et les discours politiques mais quels statuts et quelles réalités se cachent derrière ? Cette clarification des termes est indispensable à une meilleure lecture des droits en santé.
Dans le tableau ci-dessous vous retrouverez l’ensemble des définitions avec des termes qui ont effectivement une valeur administrative et qui ouvrent des droits spécifiques (en vert dans le tableau) et d’autres termes qui n’ont qu’une valeur descriptive (en bleu dans le tableau).

Une fois les termes précisés, nous nous sommes penchés sur le profil des personnes migrantes en situation régulière ayant obtenu en 2022, un droit d’admission au séjour en France.
Les motifs sont les suivants, du plus répandu au moins répandu : les études (32%) le motif familial (30%), le motif économique (16 %) puis le motif humanitaire (13%). (1)

Les migrants pour motif économique sont en 2022, 69% à obtenir une admission au séjour par ce qu’ils ont une activité salariée sur le territoire, 19 % parce qu’ils exercent une activité saisonnière ou temporaire, 9% sont des scientifiques et 3% des actifs non-salariés (entrepreneurs par exemple).
Parmi les migrants ayant été régularisés pour motif humanitaire, 65% sont réfugiés (persécutés dans leur pays sans protection possible) ou apatrides (aucun pays n’accorde sa nationalité) et 26% bénéficient de la protection subsidiaire. Les étrangers malades ayant obtenu une admission au séjour pour ce motif représentent 8% des migrants pour raison humanitaire (soit 3 280 personnes). Il est à préciser que ce statut est réservé aux migrants qui nécessitent une prise en charge médicale qui n’est pas possible dans le pays d’origine et dont le défaut pourrait entraîner des conséquences irrémédiables.

A chaque statut des droits particuliers, quels sont-ils ?

Les étranger-ère-s bénéficiant d’un titre de séjour régulier ont des droits ouverts à l’assurance maladie, et, peuvent selon leur situation financière, soit cotiser auprès d’une couverture complémentaire (Mutuelle, Prévoyance, Assurance), soit être affiliés à la Complémentaire Santé Solidaire (C2S), avec ou sans participation financière (selon condition de ressources).

Les étranger-ère-s avec un titre de séjour régulier en situation de précarité et les demandeur-euse-s d’asile (qui ont une période de carence de 3 mois), ont droit à l’assurance maladie grâce au dispositif de la PUMA et peuvent en complément, relever de la Complémentaire Santé Solidaire (C2S) avec ou sans participation financière (selon condition de ressources).
Pour les Etranger-ère-s sans titre de séjour régulier et leurs ayant droits présents depuis plus de trois mois sur le territoire, ils pourront avoir des droits ouverts à l’Aide Médicale d’Etat (AME). S’ils n’ont pas de droits ouverts à l’AME, ils peuvent être soignés auprès des permanences d’accès aux soins de santé (PASS), par le Dispositif de Soins Urgents et Vitaux (DSUV) ou encore auprès de certaines associations.

L’AME de quoi parle-t-on ? Définir et déconstruire les idées reçues

L’aide médicale d’état (AME) est un dispositif d’accès aux soins pour les immigrés en situation irrégulière et leurs ayants droits, présents depuis plus de 3 mois sur le territoire français et ayant des ressources inférieures à 809,90€/mois.
Ce dispositif ouvre droit à un panier de soins au même titre que l’assurance maladie, à l’exception de quelques restrictions. Sont notamment exclus de la prise en charge les cures thermales, la procréation médicalement assistée (PMA), les princeps (si générique existant) et les médicaments remboursés à 15%.

L’AME reste un dispositif précaire, transitoire, valable un an et éventuellement renouvelable, n’ayant donc rien à voir avec la prise en charge de droit commun de la Sécurité Sociale.

Recours et non-recours à l’AME

En 2019, 51% seulement des personnes pouvant prétendre à l’AME ont effectivement des droits ouverts, ce qui est dommageable car cela représente 300 000 à 400 000 personnes sans couverture maladie sur le territoire français (2).

Cela représente un enjeu fort de santé publique !
Pour les personnes elles même , tout d’abord, qui pourraient bénéficier d’un accès aux soins mais aussi pour le système sanitaire en général qui se retrouve engorgé par des situations d’urgences qui auraient pu être évitées par une prise en charge des problématiques de santé dans les temps, par de la prévention, etc.. Une prise en soins correcte de l’ensemble de la population permet également d’endiguer les épidémies pour l’ensemble de la population.

Il est important à noter que 25 % des bénéficiaires de l’AME sont des mineurs de nationalité étrangère, c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas juridiquement des étranger-ères en situation irrégulière.

Pourquoi l’AME est remise en cause ?

Deux des arguments des détracteurs de l’AME sont son coût et le risque de fraude. Pourtant en 2022 L’AME représente 0,5% des dépenses de la sécurité sociale, soit 1.186 Milliard d’euros. Au sujet des fraudes, en 2018 (dernières données accessibles), 38 cas de fraudes à l’AME étaient détectés, en sachant que c’est la couverture sociale qui subit le plus de contrôle.
En parallèle, nous pouvons regarder le montant total des fraudes à l’assurance maladie.
En octobre 2022 (étude réalisée par le Monde), cela représentait 1 Milliard et dans les deux tiers des cas les soignant-e-s sont à l’origine des versements indus (3).

Les bénéficiaires de l’AME victimes de refus de soins

Selon une étude de l’Institut des Politiques Publiques conduite avec le soutien du Défenseur Des Droits, du ministère de la Santé et de la prévention et de la DREES en 2023 (4) :

Les patient-e-s bénéficiaires de l’AME ont :

  • Entre 14 et 36% de chance en moins d’obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste,
  • Entre 19 et 37% chez un ophtalmologue,
  • Entre 5 et 27% chez un pédiatre.

Ces pratiques sont illégales et caractérisées de refus de soins discriminatoires (5).

L’Aide Médicale d’Etat (AME) remis en question

Lors de l’examen en séance publique du projet de loi « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », le Sénat avait introduit une disposition visant à transformer l’AME (Aide Médicale d’Etat) en AMU (Aide Médicale d’urgence).
Néanmoins cette disposition ne se retrouve pas dans le texte final étudié en commission mixte paritaire, ayant été retirée par le gouvernement en amont de l’étude du texte, au prétexte qu’il pourrait s’agir d’un cavalier législatif et en appui sur le rapport rendu par Claude EVIN et Patrick STEFANINI (6).
S’agissant d’une condition expressément posée par Les Républicains pour aboutir à un accord lors de cette commission, le gouvernement, en la personne d’Elisabeth BORNE, prend l’engagement d’une réforme de l’AME en début d’année 2024, dans un courrier officiel rendu publique au Président du Sénat, en date du 18 décembre 2023.
Aujourd’hui cela reste en suspens, dans l’attente d’une réforme annoncée par le 1er ministre, « avant l’été » 2024, par voie réglementaire

Aussi il convient d’être informés et vigilants pour pouvoir être réactifs.
La réforme de l’AME telle que projetée par les Sénateurs comprenait les éléments suivants :

Un panier de soins drastiquement réduit et redéfini comme suit :

  • La prophylaxie et le traitement des maladies graves et les soins urgents et vitaux ;
  • Les soins liés à la grossesse et ses suites ;
  • Les vaccinations réglementaires ;
  • Les examens de médecines préventives.

Des conditions d’accès similaires à celle de l’AME (7), auxquelles s’ajoutent l’instauration d’un droit de timbre.

Il s’agirait donc de soumettre à la complexité administrative d’accès qui est celle de l’AME, pour laquelle rappelons-le, le taux de non-recours est de 49%, des soins correspondant sensiblement à ceux pris en charge actuellement dans le DSUV (dispositif de soins urgents et vitaux).

Le risque de renoncement aux soins inhérent à cette réforme aurait pour triple conséquence une dégradation de l’état de santé des personnes concernées, des conséquences possibles sur la santé publique et une pression accrue sur des établissements hospitaliers déjà en tension.

Support projeté par MSA le 21 février 2024

  1. Données provisoires du ministère de l’intérieur 2022
  2. Etude publiée par l’IRDES Le recours à l’Aide médicale de l’État des personnes en situation irrégulière en France. Novembre 2019
  3. Sources 
  4. Testing téléphonique auprès de 3000 médecins de ville exerçant en médecine générale, pédiatrie et ophtalmologie
  5. Article R1110-8 du code de la Santé Publique
  6. Rapport Evin Stefanini sur l’AME. Décembre 2023
  7. Séjour irrégulier sur le territoire depuis plus de trois mois et ressources ne dépassant pas le plafond fixé pour le bénéficiaire de la C2S.

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

L’ARS Grand Est lance une campagne pour pourvoir les postes vacants de représentants des usagers (RU) des commissions des usagers (CDU) des établissements de la région. Prenez connaissance des modalités de candidature et envoyez votre dossier jusqu’au 15 mai 2024.

Objet de l’appel à candidatures

Cette campagne de renouvellement des RU dans les CDU du Grand Est est lancée pour pourvoir :

  • aux postes de RU restés vacants au terme des campagnes précédentes,
  • aux postes qui sont devenus vacants (par arrivée du terme du mandat du RU qui les occupait, démission, retrait d’agrément de l’association agréée qu’ils représentent, etc.).

Qui peut candidater ?

Cet appel concerne les associations agréées d’usagers du système de santé dans le Grand Est.
Les associations proposent les personnes candidates adhérentes de leur association.

Modalités de candidature

  1. Prenez connaissance des postes à pourvoir dans les établissements par département ;
  2. Remplissez un formulaire par candidat et par établissement :
  3. Envoyez votre/vos formulaires jusqu’au 15 mai 2024 :
  4. Vous serez informés par l’ARS des désignations effectuées.

Quid des renouvellements de mandat à intervenir en 2024 ?

Au-delà de cet appel à candidatures destiné à pouvoir aux postes vacants, la région Grand Est va devoir procéder en 2024 au renouvellement des RU désignés par l’ARS Grand Est en 2021 et dont le mandat expire en 2024.

À cette fin, une première campagne a été lancée en février 2024 via la plateforme démarches simplifiées, laquelle se déroulera selon le calendrier suivant :

Une seconde campagne sera lancée en juin 2024 pour pourvoir au renouvellement des postes arrivant à terme au cours du deuxième semestre 2024.

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Dans le cadre de notre nouveau plan stratégique, veillant à mieux faire connaitre les associations du réseau, nous invitons lors de chacune de nos commissions du réseau une association adhérente qui mène une action en lien avec la thématique.  Lors de notre commission du réseau sur la loi immigration, c’est Pascal FEVOTTE, président de France Rein Lorraine, qui était invité. 

France Rein Lorraine, dont vous pourrez très prochainement retrouver le portrait en vidéo sur notre site internet, œuvre par ses actions à améliorer la qualité de vie des personnes concernées par une maladie rénale. Dans le cadre de leur participation à la Commission Des Usagers de l’ALTIR (Association Lorraine Traitement Insuffisance Rénale), les représentants des Usagers de France Rein ont pu s’emparer de la problématique des personnes insuffisantes rénales allophones et la travailler dans le projet des usagers de l’établissement.

Retour sur les constats faits par l’association 

En Lorraine, 10% des patients des Unités de Dialyses Médicalisées (UDM) sont non francophones, phénomène qui risque de s’amplifier. Les outils déjà existants sont inadaptés (mini livret d’accueil en Anglais et allemand), de plus un travail consistant à traduire les supports d’information en 14 langues est impossible. Une autre ressource pourrait être un répertoire des langues parlées par le personnel, s’il existe, son actualisation n’est souvent pas suivie et il s’agit généralement de 3 langues seulement (anglais, allemand et italien) qui ne correspondent malheureusement pas aux besoins identifiés.

S’agissant de soins les messages nécessaires à faire passer sont aussi complexes qu’importants. D’ailleurs cette barrière de la langue génère des retards de prise en charge et une mise en danger de la personne. Le seul langage universel envisageable reste l’image.

Réalisation d’une enquête auprès des patients afin de connaitre leurs difficultés et leurs besoins, qui n’auraient pas encore été identifiés

Afin de travailler à des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ces patients, une enquête a été menée par entretien semi-directifs auprès de 9 patients non francophones qui avaient entre 28 et 75 ans, de 6 nationalités différentes. Les échangent ont pu avoir lieu grâce à l’utilisation d’une application de traduction instantanée ou la présence d’un proche interprète.

Si tous se disent satisfaits des soins, 3 préoccupations principales émergent : la prise en charge sociale, l’apprentissage du français et le besoin d’interprète. Ce que note l’association c’est tout d’abord que ces besoins sont aux antipodes des préoccupations des soignants et qu’une importance notable du volet social dans la vie de ce public est exprimée.

Un plan d’action en trois étapes afin de garantir une prise en charge sécurisée auprès des patients non francophones 

1. Des tutoriels

Tout d’abord il est indispensable d’assurer l’accès aux informations essentielles de sécurité des soins. Pour ce faire France Rein Lorraine en partenariat avec l’ALTIR réalisent des tutoriels sans paroles ciblant les messages primordiaux de prévention des risques dans la prise en charge d’un patient dyalisé.

Ci-après vous pouvez retrouver les tutoriels :

2. Les outils de communication instantanée

Tout d’abord, le groupe projet teste plusieurs applications de traduction, avant de retenir Google translate qui répond le mieux aux besoins et qui peut être utilisé sur les ordinateurs portables des centres.

Ensuite ces acteurs se penchent sur les outils existants traduits et pouvant être mis à dispositions des usagers comme des professionnels.  Les livrets réalisés par le laboratoire AMGEN ainsi que le livret santé de l’INPES sont ensuite mis à disposition dans chacune des unités de dialyse médicalisés et disponible sur l’intranet de l’ALTIR.

Enfin l’équipe réalise une carte personnelle, que le patient pourra garder sur lui en permanence. Cette carte vise à sécuriser  toute situation d’urgence liée à la pathologie de la personne, en reprenant les numéros d’urgence et en faisant le lien avec l’établissement qui connait et soigne le patient.

3. Identifier précocement les patients en situation sociale précaire

Actuellement le plan d’action est à l’étape de définition d’un processus d’accueil des patients non francophones. En effet, à l’arrivée, il est impératif de refaire et retranscrire le plus tôt possible le parcours antérieur du patient. Ainsi, identifier les défauts de prise en soins,  comprendre la situation sociale et ainsi définir ses besoins et ses droits en la matière.

Les orientations seraient de prévenir impérativement l’assistante sociale de l’arrivée de tout nouveau patient, élaborer et mettre en place un projet personnalisé d’accueil et transmettre l’ensemble des informations importantes traduites.

Communication sur les actions 

Une communication sur ces dispositions a été menée aussi bien auprès des professionnels via des réunions d’informations, des articles sur l’intranet que des patients via le site internet de l’ALTIR  ainsi que via l’article dédié aux informations de la CDU dans les établissements. Pascal FEVOTTE  pointe l’importance de renouveler ces actions d’information en raison des professionnels qui changent et de d’organiser l’actualisation des supports au long-court.

France Rein Lorraine
Allée du Morvan
CHU Brabois – Locaux ALTIR
54500 VANDOEUVRE-LES-NANCY
lorraine@francerein.org
06 85 20 94 03
www.francerein.org/associations/lorraine/

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Considérant que France Assos Santé s’est vue confier par la loi la mission de rendre des avis et propositions aux pouvoirs publics sur le fonctionnement du système de santé; nous publions aujourd’hui un avis sur la démarche de révision du Projet Régional de Santé (PRS) 2018-2028 et sur les suites à donner.

Durant plusieurs mois, sur sollicitation de l’Agence Régionale de Santé (ARS), nous avons contribué activement à la révision du PRS.

France Assos Santé Grand Est, l’organe de référence pour représenter les droits et les intérêts des usagers du système de santé, a livré dans le cadre de la consultation, le fruit de cinq années de travail avec son réseau de plus de 70 associations adhérentes agréées santé.

  • Retrouvez l’intégralité de notre avis sur le nouveau Projet Régional de Santé 2023-2028 ici
  • Retrouver le nouveau Projet Régional de Santé 2023-2028 ici
  • Retrouver le Schéma Régional de Santé du PRS 2023-2028 en Facile à Lire et à Comprendre ici 

Contact : Esther Munerelle – Coordinatrice France Assos Santé Grand Est

Coordonnées :  emunerelle@france-assos-sante.org –  06 25 47 32 05

 

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

En 2023, France Assos Santé a mené un travail collaboratif avec l’ensemble de ses associations membres pour élaborer son nouveau plan stratégique. Ce dernier a été lancé en ce début d’année 2024. Dès à présent, la délégation Grand Est de France Assos Santé lance un appel à candidature pour constituer ses groupes de travail. Ils auront pour objectif de réfléchir et d’influer sur les décisions politiques ayant un impact sur la santé de la population de la région Grand Est.

Qu’est-ce qu’un groupe de travail de France Assos Santé Grand Est ?

Dans le cadre de ses missions, la délégation Grand Est de France Assos Santé met en œuvre des groupes de travail constitués principalement de membres associatifs de son réseau. L’objectif de ces groupes de travail est de :

  • Observer et veiller au bon fonctionnement et à l’équité du système de santé, analyser les points posant problème, définir des stratégies communes pour obtenir des améliorations dans l’accueil et la prise en charge des personnes.
  • Informer les usagers du système de santé sur leurs droits en matière de recours aux établissements et aux professionnels de santé ainsi qu’aux organismes de protection sociale.
  • Communiquer nos constats et nos revendications en tant qu’interlocuteur de référence pour représenter les usagers du système de santé.

Dans le cadre des travaux de son plan stratégique et son appropriation en région, le réseau d’associations de la délégation Grand Est a déterminé 3 grandes priorités de travail pour la période 2023-2026 :

Pourquoi participer à un groupe de travail de France Assos Santé Grand Est ?

Lieu d’informations, d’échanges et de débats, les groupes de travail de France Assos Santé Grand Est sont ouverts à toutes personnes faisant partie d’une association adhérente.

Souhaitant être le plus représentatif possible, participer à l’un des groupes de travail vous permettra de faire entendre la voix de votre association dans la réflexion de nos travaux pour améliorer le système de santé et identifier les points posant problème.

En apportant votre expérience et votre expertise, vous aiderez le mouvement de France Assos Santé à définir des stratégies d’actions pour être toujours plus influant auprès des instances publiques.

Comment fonctionne un groupe de travail de France Assos Santé Grand Est ?

Chaque groupe de travail de France Assos Santé est animé par un·e chargé·e de mission de la délégation, et, est constitué d’acteurs associatifs volontaires issus des associations membres du réseau de France Assos Santé. En fonction des sujets et des problématiques travaillées, des acteurs associatifs hors réseau pourront être invités, afin d’apporter leurs expériences et leurs expertises dans leur domaine.

Des réunions auront lieu environ tous les 2 mois en alternant entre visioconférence et présentiel. Pour favoriser la participation, le calendrier sera établi en début d’année avec l’ensemble des membres de chaque groupe de travail.

En visioconférence, les réunions dureront 2h30 environ alors qu’en présentiel, elles auront lieu sur la journée de 10h à 17h.
En présentiel, les frais liés à la réunion seront pris en charge par France Assos Santé Grand Est.

Des temps d’information ou de formation pourront être mis en place pour que l’ensemble des membres du groupe de travail monte en connaissances et en compétences. En revanche, tous les travaux menés dans le cadre des groupes de travail se feront de manière participative. Chaque membre sera invité à donner son avis, participer, et contribuer aux travaux du groupe.

Au sein de chaque groupe de travail de France Assos Santé Grand Est, et en fonction des besoins, des rôles et des tâches pourront être attribués à des membres du groupe : que ce soit un rôle de maître du temps, de rédaction du compte rendu de réunion, ou effectuer des recherches par exemple.
Un élu sera désigné dans chaque groupe de travail par le comité régional de France Assos Santé Grand Est pour être le référent du groupe. Il aura pour mission de faire du lien entre les membres du groupe de travail et le comité régional et/ou le bureau.
Le·la chargé·de mission de la délégation Grand Est aura pour rôle d’animer les réunions.

Les frais liés à ma participation à un groupe de travail de France Assos Santé seront-ils pris en charge ?

Oui, l’ensemble des frais liés à votre participation seront pris en charge par France Assos Santé Grand Est selon les barèmes et conditions prévus par la délégation (pour plus d’informations, cliquez ici)

A quoi je m’engage en participant à un groupe de travail de France Assos Santé Grand Est ?

A me libérer pour les réunions qui auront lieu en visioconférence ou en présentiel et à respecter la charte d’engagement ci-dessous.

Journée de lancement des Groupes de Travail de France Assos Santé Grand Est

20 juin 2024 de 10h à 17h à Vandœuvre-lès-Nancy

Une journée de lancement est organisée pour tous les membres des GT de France Assos Santé Grand Est, le 20 juin 2024. Pour en savoir plus sur cette journée et s’inscrire, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Contact :
Benoit FAVERGE
Chargé de mission
Tél. : 07 56 34 08 70

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

En cette nouvelle année qui promet d’être riche en actions, afin de mettre en œuvre notre nouveau plan stratégique et riche en combats, pour défendre les droits et les intérêts des usagers du système de santé, nous avons le plaisir de vous informer que la campagne d’adhésion 2024 à France Assos Santé Grand Est est ouverte !

Mise en cause de l’Aide Médicale d’Etat, « taxe lapin » et « bouc-émissarisation » des usagers du système de santé, dégradations constantes de l’accès aux services de santé, qu’ils soient hospitaliers ou ambulatoires, …, les évènements qui accompagnent cette année naissante montrent combien il nous faudra rester vigilants pour défendre les fondamentaux de l’accès aux soins, promouvoir la voix des usagers, combattre les stigmatisations des plus vulnérables.

Plus que jamais, nos actions, résultats de notre travail commun, devront porter haut et fort les droits des personnes et les intérêts des usagers du système de santé dans les établissements de santé, à la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie, mais également dans les territoires, au sein des Conseils Territoriaux de Santé, dans les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, et dans toutes les instances où nous faisons vivre la démocratie en santé.

Notre réseau est fort. Il est riche de nos diversités, de nos spécificités. Il est riche de nos complémentarités ! Je vous invite à vous associer cette année encore, ou peut-être cette année pour la première fois, à cette dynamique collective, en adhérent, en renouvelant votre adhésion à France Assos Santé Grand Est.

Adhérer à France Assos Santé en Région, c’est : 

  • Bénéficier de notre offre de formation et de nos actions d’accompagnement des RU et des acteurs associatifs (Groupes d’échanges de pratique, Ateliers, etc.)
  • Pouvoir participer à l’ensemble de nos évènements régionaux (Commissions de réseau, Journées régionales thématiques, Webinaires, etc.) qui accueillent des professionnels et/ou des personnes expérimentées afin de nous décrypter la réalité sur des sujets d’actualité.
  • Voir votre expertise de terrain, concernant les besoins et des attentes des usagers, valorisée et portée auprès des décideurs et des instances de démocratie en santé (Groupes de travail, Contribuer à la rédaction d’avis ou de plaidoyers, Enquêtes, etc.)
  • Recevoir l’ensemble des actualités en lien avec la santé (Appels à candidatures RU, Colloques, Evènements des associations du réseau et des partenaires, Articles, Rapports, etc.)

Comment adhérer ?

Trois cas de figure, soit:

Votre association est une délégation ou une représentation en région d'une association adhérente à France Assos Santé au niveau national

Vous pouvez alors adhérer gratuitement à France Assos Santé Grand Est en remplissant le bulletin fourni ci-après. L’adhésion des associations du réseau en région est nécessaire car elle constitue l’essence même de France Assos Santé et sa légitimité en dépend.

A cette fin vous trouverez ci-après notre bulletin d’adhésion à nous renvoyer avant le 24 mars par mail à grand-est@france-assos-sante.org

Votre association bénéficie d'un agrément santé en région, elle n'est pas rattachée à une association adhérente à France Assos Santé au niveau national mais elle adhérait en 2023

Pour adhérer, votre association doit s’acquitter d’une cotisation de 35 euros.

A cette fin vous trouverez ci-après notre bulletin d’adhésion et notre RIB, afin d’opérer à votre adhésion avant le 24 mars par mail à grand-est@france-assos-sante.org.

Votre association bénéficie d'un agrément santé en région, elle n'est pas rattachée à une association adhérente à France Assos Santé au niveau national et vous n'avez jamais adhéré à France Assos Santé Grand Est

Pour adhérer, votre association doit nous adresser le dossier suivant, rempli par le responsable de l’association :

Dossier à nous faire parvenir par courrier à France Assos Santé Grand Est – 1, rue du Vivarais – 54500 Vandoeuvre les Nancy

Votre demande d’adhésion sera examinée par le Comité de déontologie de France Assos Santé. Si le comité de déontologie accorde un avis favorable, vous pourrez adhérer en contrepartie d’une adhésion de 35 euros.

Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter :

| par téléphone – 03 83 28 25 91
| par email – grand-est@france-assos-sante.org

NOS ACTUALITÉS RÉGIONALES

Ce début d’année 2024 marque le lancement du nouveau plan stratégique de France Assos Santé, fruit d’un travail participatif mené au cours des 12 derniers mois avec les associations membres de notre réseau.

La situation n’a jamais été autant en péril en matière de santé : détérioration de l’accès à des soins de qualité, inégalités sociales et territoriales grandissantes, problèmes environnementaux qui menacent notre écosystème et notre santé…
Face à la multiplication de ces difficultés, notre action collective est plus que jamais nécessaire pour porter la voix des usagers et continuer à faire évoluer notre système de santé.

Articulé autour de trois ambitions complémentaires, ce nouveau plan stratégique doit permettre à France Assos Santé de franchir une nouvelle étape de son développement et de se positionner comme un acteur primordial de la refondation du système de santé pour favoriser la participation des usagers et renforcer la démocratie en santé.

Nous sommes tous concernés et devons tous être engagés pour notre santé. Elle est bien trop importante pour la laisser aux seuls médecins ou aux seuls politiques. Et qui de mieux que les usagers, les patients eux - mêmes pour améliorer chaque jour notre système de santé et faire vivre la démocratie en santé ? Seul un processus participatif peut garantir que les décisions soient ancrées dans la réalité et correspondent aux préoccupations des personnes qu’elles concernent directement, dans les territoires et au plus près de leur lieu de vie.

Comment parvenir à une santé pensée pour et par les usagers et pour les usagers ?

  • En travaillant sans relâche pour assurer que la voix de chacune et chacun soit entendue et respectée dans les questions qui impactent sa santé et son bien-être.
  • En assurant ensuite une plus grande visibilité des représentants des usagers de la santé qui constituent un rouage essentiel de la défense des droits des patients.
  • En renforçant toujours la dynamique interne de notre réseau associatif unique qui fait la force de notre collectif.

Notre plan stratégique prend le pari de répondre à ces trois ambitions en s’appuyant sur la force de notre réseau : nos 72 associations adhérentes à la délégation Grand Est et 93 associations adhérentes au national.

Pour le nouveau plan stratégique 2023-2026, la délégation Grand Est de France Assos Santé a publié un catalogue d’actions qui pourra être amené à évoluer avec le temps pour répondre aux 3 ambitions définies par notre plan stratégique.

Cliquez ici pour télécharger le catalogue d’actions du plan stratégique 2023-2026 en région Grand Est

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